Les Fonds d’investissement ou Capital Risque

Le Capital Risque représente les fonds d’investissement qui investissent dans les start-ups ou des entreprises non cotées en Bourse. Ce sont des sociétés anonymes qui investissent leurs propres ressources.

À terme, le but pour les fonds d’investissement est de revendre l’argent investi dans la start-up au moment idéal, retirant un fort bénéfice.

Tout comme les Business Angels, les fonds d’investissement offrent, en plus d’un financement monétaire, des aides de gestion et d’un vaste réseau d’affaires.

Une start-up financée par du Capital Risque est vue comme stable et crédible, car ce sont des sommes très importantes qui ne sont accordées qu’aux start-ups très prometteuses.

Près de 300 fonds d’investissement sont regroupés en France au sein de l’Association

Française des investisseurs pour la croissance (Afic). Il s’agit d’actionnaires professionnels qui prennent une participation en capital, majoritaire ou minoritaire, dans des entreprises généralement non cotées en bourse. « [Ils] participent à la définition d’une stratégie claire et de long terme pour l’entreprise, lui permettant de créer de la valeur pour ses clients, ses actionnaires et ses salariés », souligne l’association.

Cette activité de capital-investissement peut intervenir sur 5 volets :

  • La création d’entreprises et le financement de nouvelles technologies
  • Les entreprises en croissance et à fort potentiel de développement (capital-développement)
  • L’acquisition, la transmission ou la cession d’entreprises (capital-transmission)
  • Le rachat d’entreprises en difficulté (capital-retournement)
  • Le financement d’infrastructures, comme les télécommunications ou les équipements publics routiers (fonds d’infrastructures).

Les acteurs du capital-investissement injectent en moyenne 5 millions d’euros par entreprise, et rarement moins de 250 000 €, au cours d’un partenariat qui dure généralement de 3 à 7 ans. En 2018, ils ont ainsi investi près de 15 milliards d’euros afin de financer plus de entreprises, dont 75 % de PME, selon les chiffres de l’Afic.