Les inconvénients

1- Pas de salaire fixe

Lorsque l’on devient entrepreneur, on goûte à une nouvelle méthode de rémunération : on n’a aucune certitude d’avoir un salaire fixe à la fin du mois 😮.

Cela peut varier selon les activités entrepreneuriales bien sûr, mais on n’a pas de régularité temporelle certaine ni de montant certain. Tout va dépendre du travail qu’on fournit, de la façon dont on travaille aussi (travailler plus ne veut pas forcément dire gagner plus, il faut travailler intelligemment), des clients qui nous font confiance ou du nombre de ventes réalisées .

Cet aspect là de l’entrepreneuriat, tout le monde le connait mais il est bien de le rappeler : quand on est entrepreneur on génère un chiffre d’affaires (CA) 💵. De ce CA il faut déduire les taxes ainsi que toutes les dépenses réalisées pour notre entreprise. Ensuite, il reste les bénéfices. Ces bénéfices il faut les partager entre le réinvestissement dans notre business pour que celui-ci continue de tourner et ce qu’on va se verser comme salaire.

Notre salaire mensuel, si on décide de se verser un salaire mensuellement (on peut aussi vouloir changer complètement de modèle) va donc dépendre de notre chiffre d’affaires et des choix que l’on va faire concernant notre trésorerie qui sont un peu les économies de notre business 💰.

Comme je le disais, tu peux décider de te verser un salaire tous les deux mois, par trimestre… selon ton modèle économique ! Imaginons que tu fasses un super lancement par trimestre à 100K 🤑, tu vas peut-être te verser 50K par trimestre (c’est un exemple hein) et cela te suffira pour les trois prochains mois.

Pour beaucoup de personnes, avoir un revenu fixe à la fin de chaque mois est un énorme facteur de confort et de sérénité 🧘🏻‍♀️. Le fait de ne pas vraiment savoir ce qu’on va concrètement gagner ou si l’on va gagner quelque chose peut être une grosse source de stress et d’insécurité.

Les questions que tu dois te poser :

=> Suis-je prête à gagner moins ? Parce que c’est une possibilité, ça peut arriver à certaines périodes de l’année.

=> Puis-je gérer ma propre comptabilité toute seule ?

=> Suis-je capable d’accepter de ne pas forcément savoir combien je vais gagner ni à quelle fréquence ?

Solutions :

=> Décrocher un (ou plusieurs) contrat sur une longue durée en fixant une rémunération mensuelle. C’est ce que j’ai fait personnellement pendant ma première année d’entrepreneuriat !

=> Réussir à obtenir des aides à la création d’entreprise le temps de monter le projet. Idem, j’ai pu en bénéficier ce qui est un soutien très précieux !

=> Déléguer la gestion de ses finances à un cabinet d’experts comptables. Je pense sérieusement à cette solution pour ma part…

=> Planifier son année, les lancements de ses offres et travailler sa stratégie marketing à fond ! C’est une solution que j’applique aussi, ce qui m’a permis récemment de réaliser un lancement à + 11K de CA. Ce n’est pas incroyable non plus comme somme, mais pour un premier lancement je suis plutôt heureuse.

2- La solitude de l’entrepreneuriat

Quand on est entrepreneure, on est seule 😞. Ce n’est pas forcément le cas pour toutes, mais pour une grande majorité, on travaille seule et de chez soi.

Cet aspect peut être attractif mais il peut aussi être source de mélancolie. Personnellement j’aime ce côté indépendant. J’aime bosser seule et ne pas avoir à gérer d’autres personnes. Ayant été manager d’une équipe, je sais à quel point travailler avec d’autres humains est énergivore 🙄 (même si c’est très enrichissant).

Mais même en aimant ça, il m’est arrivé très souvent de repenser à mes anciennes collègues : les conversations et fou-rires qu’on avait ensemble au bureau, l’entre-aide et la solidarité dont je bénéficiais dès que j’en avais besoin…

Même si je bosse avec des clientes adorables, même si je collabore régulièrement avec d’autres entrepreneuses génialissimes avec qui le travail est très intéressant, je ne retrouve pas l’ambiance d’une entreprise. C’est logique ! Et d’un côté, veut-on retrouver l’ambiance d’une boîte ? Pas vraiment 😒.

Aussi, il existe des espaces de co working où je pense que l’on doit retrouver ce côté convivial. Mais en étant entrepreneur on n’a peut-être pas les moyens, surtout au début, d’investir dans en abonnement à un co-working. De mon côté je n’ai pas encore testé ces lieux. Je préfère pour le moment aller travailler de temps en temps dans de jolis cafés et salons de thé ☕️.

La solitude est un fait auquel il faut s’attendre dans une vie d’entrepreneure.

Par ailleurs, même quand on pense aimer la solitude, je pense que tant qu’on n’a pas été entrepreneure et confrontée seule à toutes les difficultés qu’on peut rencontrer, on ne sait pas si on aime vraiment être totalement seule.

Pour les personnes qui n’aiment pas du tout la solitude, qui déteste ça, l’entrepreneuriat sera probablement oppressant 😕. Mais heureusement, il y a des solutions !

Mais d’abord, voyons les introspections à réaliser.

Les questions à se poser :

=> Est-ce que j’aime être seule, travailler seule ?

=> Ai-je besoin de partager, de parler souvent de mon travail ?

=> Est-ce que j’aime être tout le temps chez moi ?

Solutions :

=> S’abonner à un espace de co-working dans lequel on pourra faire des rencontres, se créer un réseau et travailler avec d’autres entrepreneurs.

=> Être bien entourée. Ta famille, tes amies peuvent être un soutien très puissant. On a tendance à beaucoup travailler quand on est entrepreneure et à sous-estimer notre vie sociale, hors business.

Tes amies non-entrepreneures existent encore, comme ta famille aussi. Et même si tu ne peux pas leur déballer tout ce que tu aimerais dire sur ton activité, passer du temps simplement avec eux te donnera la dose de compagnie dont tu as besoin pour te sentir moins seule.

=> Se construire un réseau d’entrepreneures bienveillantes à la recherche de contact professionnel également afin d’obtenir du soutien et de pouvoir discuter.

C’est ce que j’ai fait, sans vraiment m’en rendre compte, à force d’échanges et de partages sur les réseaux sociaux.

=> Déléguer certaines tâches. Alors le but de déléguer des tâches c’est d’abord de gagner du temps et de profiter de l’expertise d’une autre personne. Mais cela implique du travail en équipe et ça fait du bien !

=> Enfin, pour aller plus loin dans la collaboration entre entrepreneures, tu peux créer un mastermind avec 2 ou 3 personnes avec qui tu t’entends à merveille pour vous soutenir mutuellement.

Le principe d’un mastermind c’est de se donner rendez-vous régulièrement et de partager ses objectifs, de faire des brainstormings toutes ensembles et de se tirer vers le haut, dans la bienveillance et la bonne humeur.

Je bénéficie de ce précieux outil depuis plusieurs mois et en plus de me donner des collègues entrepreneneures avec qui j’échange très souvent, ça a carrément boosté mon business !

3- Pas de structure

Au début d’une activité entrepreneuriale, il n’y a aucun cadre, aucune structure comme on a pu le connaître dans le salariat. En effet, on n’a pas de supérieur, pas d’assistant, pas d’horaires imposées, pas de bureau auquel se rendre tous les jours. Il n’y a pas non plus de tenue de travail à respecter…

Tous ces éléments sonnent sûrement comme des avantages pour toi (ils le sont pour moi aussi). Mais pour d’autres baby entrepreneurs ou même des entrepreneurs depuis longtemps, ils peuvent être de véritables inconvénients 😫.

Par ailleurs, sache que même si pour moi ce sont des avantages, c’est parfois déstabilisant de ne pas avoir de structure. Effectivement, nous sommes habituées depuis petites à avoir un cadre qui nous est imposé.

Là, il s’agit de réussir à être productive, efficace et à se développer rien que par notre volonté et pas grâce à la structure qu’une entreprise peut offrir. Ce n’est pas si évident que ça 😅.

Donc on n’ pas de structure quand on est entrepreneure, à part celle que l’on construit soi-même. Car s’est à nous de créer notre business dans tous les sens du terme 💪🏽 ! Y compris le cadre interne, celui que personne ne voit : notre organisation, nos tâches, comment on va travailler, à quel moment, à quel endroit…

Les questions à se poser :

=> Suis-je capable de créer mes propres règles, ma propre structure ?

=> Suis-je capable de me créer un cadre de travail et de le respecter ?

Solutions :

=> S’organiser, tester des méthodes de travail et se créer un cadre. Être honnête envers soi et changer de méthode lorsque cela ne fonctionne pas.

=> Se faire coacher par un pro pour nous aider à trouver le rythme de travail, la structure qui nous convient le mieux.

=> Se former aussi sur les thématiques sur lesquels on pêche un peu, comme l’organisation, la productivité etc…

4- L’auto-discipline

Ce qui nous amène à ce point : être disciplinée. Oh oui, l’entrepreneuriat requière de la discipline 👩🏽‍✈️.

Ce mot peut faire peur et il est souvent associé à quelque chose de négatif, de strict. Je pourrais aussi le dire autrement : l’entrepreneuriat demande de créer une organisation qui nous correspond et surtout de respecter cette organisation.

Nous devons être déterminées et rigoureuses 🏃🏽‍♀️. On peut rester flexible bien sûr : changer de plan au dernier moment ou s’accorder du temps pour soi qui n’était pas prévu. Mais il faut dans tous les cas faire ce qui doit être fait et dans les temps impartis ⏱.

Personne ne nous dira quoi faire et quand le faire (à part tes clients et s’ils ont à le faire, c’est pas cool). Alors il faut, en quelque sorte être à la fois l’élève et le maître, le chef de projet et l’exécutant.

L’auto discipline est une habitude à prendre. Même si ce n’est pas dans notre personnalité, avec du travail sur soi-même, on peut se discipliner pour le bien de notre business.

Les questions à se poser :

=> Suis-je de nature disciplinée ?

=> Est-ce que j’arriverai à jongler entre une organisation précise et la flexibilité ?

Solutions :

=> Déléguer les tâches que l’on aime pas faire, que l’on est susceptible de reporter afin de se concentrer que ce qui nous plaît.

=> Apprendre à devenir disciplinée !

=> Tester de nouvelles organisations. Être disciplinée ne veut pas dire avoir une seule et même organisation toute sa vie, que l’on va suivre tête baissée sans s’adapter aux circonstances ou sans évolution. Non.

Il faut faire évoluer notre façon de travailler, notre organisation. Alors teste, planifie, modifie, re teste jusqu’à trouver une organisation qui te plaît afin que tu n’es même plus à te demander si tu es disciplinée ou pas.

5- Pas de reconnaissance dans l’entrepreneuriat !

Personne ne te dit « Bravo », « Félicitations » quand tu as fait du bon travail ? C’est normal, car ce genre de congratulations n’est pas forcément naturel.

Bon, je te rassure : tu peux avoir de la reconnaissance bien sûr ! De la part de tes clients (parfois), être félicitée par ton entourage (parfois aussi) ou par ton réseau d’entrepreneurs, ton mastermind… mais sinon, il n’y a personne à part toi qui te félicitera quand tu en auras besoin !

Alors, on n’a pas forcément cette reconnaissance dans toutes les entreprises n’est-ce pas, mais ce qui est certain, c’est qu’on ne l’a pas dans l’entrepreneuriat.

Il faut alors prendre le pli de s’auto-féliciter, de fêter ses victoires et de se récompenser soi-même 🎉 !

Nous avons toutes plus ou moins besoin de reconnaissance. Ça dépend vraiment de chaque personne. Pour ma part, je n’en ai pas tant besoin que ça car j’arrive à être fière de ce que je réalise. Mais il est vrai que d’avoir des retours et surtout des retours positifs sur son travail est extrêmement gratifiant. C’est un vrai booster !

Les questions à se poser :

=> Suis-je une personne qui a besoin de beaucoup de reconnaissance pour avancer dans son travail ?

=> Suis-je capable de m’offrir la reconnaissance dont j’aurai besoin en tant qu’entrepreneur ?

Solutions :

=> Comme pour le point sur la solitude, avoir des collaboratrices avec lesquelles tu partages tes objectifs et tes réussites est une bonne solution. Ainsi, toutes ensembles vous pouvez vous motiver et vous féliciter ! Je t’invite à mettre ça en place dès que possible et de trouver les bonnes personnes pour jouer le jeu.

=> Tu peux aussi remplir tous les jours ou toutes les semaines une « Did list ». On a l’habitude des « to do list », les choses à faire. La did list ce sont les choses faites ! Cela te permet de prendre conscience de tout ce que tu as réalisé. Parfait pour se féliciter 😉 et s’accorder une petite récompense.

=> Enfin, tu peux demander à tes clients et les personnes avec qui tu travailles des avis : il y aura peut-être des avis qui comporteront des axes d’amélioration et c’est tant mieux ! Mais il y aura aussi beaucoup d’avis positifs. Ces avis feront du bien à ton égo et tu pourras aussi t’en servir comme preuve sociale sur ton site web.

6- L’équilibre vie pro / vie perso

Ce problème d’équilibre peut déjà être rencontré quand on est salariée : beaucoup de personnes ont du mal à équilibrer leur vie professionnelle et personnelle. Mais alors, dans l’entrepreneuriat 😱 c’est sport !

Quand on est entrepreneur, on est passionnée par ce qu’on fait et en plus on doit travailler dur pour faire décoller notre entreprise et assurer sa pérennité. Ce qui implique par conséquent énormément de temps dédié à son activité.

Il y a donc un déséquilibre qui se créer car au final, on passe le plus clair de notre temps derrière notre écran d’ordinateur 👩🏾‍💻. Les amies, la famille, le conjoint peuvent vite se sentir délaissés.

Aussi, il nous arrive de culpabiliser de ne pas passer autant de temps qu’on le voudrait avec eux. Et quand on a des enfants, j’ai l’impression qu’on est constamment à la recherche de cet équilibre.

L’entrepreneuriat c’est un mode de vie. Après 2 business et plusieurs années d’entrepreneuriat, je peux te dire qu’il ne faut pas essayer de séparer les deux. Car c’est un combat sans issue.

Ton business fait partie de ta vie, ta vie fait partie de ton business.

Je pense qu’il y a certaines activités où c’est possible de délimiter ces deux vies. Attention ce que je dis n’est pas une vérité absolue pour tous les entrepreneures, mais c’est ce que j’ai vécu et vis encore actuellement. La vie pro et perso ne font qu’une au final.

C’est pour cette raison que trouver son propre équilibre est essentiel ⚖️.

Trouver son équilibre ne veut pas dire 50% vie perso 50% vie pro. Il faut voir ce qui te convient. Cela peut être 70% vie perso pour les mamans par exemple, ou 80% vie pro pour d’autres.

Tu sauras quand tu auras trouvé ton équilibre quand tu ne ressentiras plus de frustration, quand tu te sentiras épanouie à 100%.

Il y a aussi une grande part d’acceptation et de résilience à avoir quand on ne trouve pas son équilibre immédiatement.

Certaines choses prennent du temps et il faut l’accepter.

Les questions à se poser :

=> Puis-je gérer ce manque d’équilibre des premiers temps?

=> Aurais-je la patience si je ne trouve pas mon équilibre pendant un certain temps ?

=> Mes proches seront-ils compréhensifs quant à mon besoin de temps, de beaucoup de temps pour travailler ?

Les solutions :

=> Avoir un dialogue honnête et transparent avec nos proches. Leur expliquer qu’on va avoir besoin de temps pour ce projet, leur demander leur soutien.

=> Pour le mari, le conjoint, il ne faut pas hésiter à le mettre à contribution pour te libérer du temps : partage des tâches de la maison, de la préparation du dîner, de l’occupation des enfants…

=> Une fois que tes projets sont en place et qu’une bonne organisation est installée, le temps de travail peut se réduire et tu peux voir l’équilibre apparaître !

7- Statut à risque

Ici je vais exposer mon ressenti personnel, bien qu’il soit appuyé sur des faits réels.

Ce statut attire du monde car il présente beaucoup d’avantages pour se lancer comparé aux autres statuts de création d’entreprise. Il permet aussi de tester une activité. C’est un statut très simple au niveau administratif et comptable. Tu peux littéralement être auto entrepreneur en une dizaine de clics.

Mais justement, ce statut, est aussi le plus modifié par l’état. Quasiment tous les ans il y a une mise à jour, des règles qui changent, des avantages qui apparaissent, puis qui disparaissent car trop désavantageux finalement pour l’état 😕.

Des rumeurs courent parfois sur le fait que ce statut serait amené à disparaître ou alors à être obligatoirement temporaire. Je m’imagine souvent cette situation, si j’étais forcée de passer en société par exemple. J’aimerai un jour que mon entreprise soit sous un statut juridique plus « sûr ». Mais pour le moment, je ne me sens pas prête.

Il y a donc un petit côté incertain je trouve quant à la durée de vie de ce statut : aurons-nous toujours la possibilité de jouir du statut d’auto-entrepreneur ? 🤨

Les questions à se poser :

=> Puis-je gérer cette « insécurité » ?

=> Pourrais-je choisir un autre statut si je le devais ?

=> Suis-je capable de me tenir au courant de tous les changements de mon statut, chaque année ?

Les solutions :

=> Assure-toi de connaître tous les tenants et aboutissants de ce statut et de mettre tes connaissances à jour régulièrement afin d’être préparée à n’importe quel changement.

Pour cela, je ne peux que te recommander la Micropreneure Academy de mon amie entrepreneure Maëlane.

La Micropreneure Academy te donne toutes les informations dont tu as besoin pour te lancer et gérer ton activité.

8- Être son propre boss

Tu vas me dire que ça c’est un avantage et non un inconvénient. Je te réponds que oui, c’est l’un des plus gros avantages ! Mais c’est aussi l’un des points les plus angoissants 😰.

Cela reprend plusieurs choses dont on a parlé dans cet article. Mais il est tout de même important d’aborder ce sujet de nouveau ici. En effet, tout le monde ne va pas aimer être son propre patron.

En général, on est déjà extrêmement exigeante envers nous-mêmes. Quand on est entrepreneur, cette exigence se décuple et on peut vite devenir nos propres bourreaux 😵. Il faut extrêmement bien se connaître et se faire confiance pour que le fait d’être son propre boss reste un point positif et ne tourne pas au cauchemar.

Les questions à se poser :

=> Suis-je quelqu’un qui supporte bien la pression ?

Les solutions :

=> Travailler sur soi, apprendre à se faire confiance, à être exigeante tout en étant bienveillante envers soi-même afin de trouver le parfait équilibre entre le « moi girl boss » et le « moi femme ».

=> Prendre régulièrement du temps pour soi qui nous déconnecte totalement de notre rôle de boss.

9- La considération

Quand on est salariée, on a un job précis, un rôle : « je suis comptable », « je suis chef de projet », « je suis assistante de direction »👩🏼‍⚕️…

La société reconnait facilement notre position dans le monde du travail.

Dans le milieu de l’entrepreneuriat, il faut absolument bien savoir se définir. Et encore, cela ne suffit souvent pas à obtenir la considération que l’on mérite 🏆.

Être entrepreneur est souvent perçu comme un statut « en dehors » de la vie normale. Les autres nous voient la plupart du temps comme des personnes qui bossent de la maison et c’est tout.

Cela peut s’avérer difficile à gérer puisqu’on peut vite se sentir diminuée. Cela m’est arrivé plusieurs fois, d’expliquer ce que je fais et d’entendre mon interlocuteur résumer mes paroles à sa façon par des termes comme « ouais tu restes chez toi quoi », « tu fais des trucs sur internet », « tu ne travailles pas vraiment en fait ».

Il m’est arrivé aussi, lors d’une conversation en famille, que tout le monde se demande « comment se passe ton job », mais que mon tour soit sauté, comme si je n’avais pas de job 😒.

Je prends conscience en fait qu’il y a seulement nous, qui avons pleinement conscience de notre job, de la masse de travail qu’on accomplit, des challenges qu’on relève et que notre entourage ne s’en rend la plupart du temps absolument pas compte. Et ne s’en rendra peut-être jamais compte. Au final, on n’est souvent pas considéré à notre juste valeur.

C’est un sentiment difficile à gérer pour ma part, mais on fait avec n’est-ce pas ? Et heureusement qu’on a des copines entrepreneures qui elles comprennent exactement ce qu’on vit !

Les questions à se poser :

=> Suis-je sensible à la place que me donnent les autres dans la société ?

=> Suis-je hypersensible au point que certaines situations peuvent avoir un impact négatif sur moi ?

Les solutions :

=> Apprends à te définir et à définir ton activité de façon claire. Il faut mettre les mots qu’il faut pour que ton interlocuteur capte l’importance de ce que tu fais et tout ce que tu réalises.

10 – Capacité d’adaptation

Être entrepreneur c’est un peu faire le caméléon, la grenouille, le chat, le loup 🐺… Il faut faire preuve d’une grande capacité d’adaptation : s’adapter aux imprévus, savoir rebondir sur des échecs, retomber sur ses pattes en cas de coup dur, apprendre aussi à faire appel aux expertises des autres pour évoluer soi-même… 🥵

En deux ans d’entrepreneuriat j’ai dû : réduire mes heures freelance pour me dégager du temps afin de travailler sur mes projets et donc faire le choix de gagner moins d’argent. J’ai complètement changé de direction quant à mon projet entrepreneurial, j’ai dû affronter deux grosses épreuves qui ont fortement impactées mon activité et ma productivité…

J’ai dû me remettre en question plus d’une fois sans pour autant douter de mes compétences.

Bref, c’est une vraie bataille psychologique qui se joue très souvent dans notre tête ⚔️. S’adapter constamment alors que la stabilité est réconfortante, c’est très déstabilisant mais c’est une réalité de la vie d’entrepreneur.

Les questions à se poser :

=> Ai-je envie de dépasser mes limites ? De sortir de ma zone de confort ?

=> Ai-je envie de mettre à rude épreuve ma capacité d’adaptation ?

Les solutions :

=> Analyser chaque situation et apprendre de ses erreurs afin de prendre les meilleures décisions en fonction des situations. C’est encore une fois, un travail à faire sur soi mais qui vaut le coup si on est prête à s’investir.

Les inconvénients de l’entrepreneuriat peuvent être des forces !

C’est merveilleux d’être entrepreneur, c’est une vie passionnante mais qu’il ne faut pas idéaliser.

Quand on projette de se lancer dans l’entrepreneuriat et qu’on a fortement envie de devenir entrepreneur, on peut avoir tendance à se focaliser sur tous les aspects positifs sans prendre en compte les contraintes de ce mode de vie.

Il y a des solutions bien sûr à n’importe quel frein, j’en ai indiqué quelques-unes pour chaque point abordé. Mais tout le monde n’est pas prêt à se donner corps et âmes pour les surmonter.

Tout dépend de ce qui nous convient ou pas : il faut simplement être honnête avec soi-même et être en accord avec les efforts qu’on est prête à fournir, ce qu’on est prête à accepter et ce qu’on refuse.

Ce qui est certain, c’est que lorsque qu’on surmonte ces inconvénients, qu’on les contourne ou qu’on applique des solutions, alors ils deviennent de vraies forces pour se surpasser, faire mieux et au final faire décoller son business 🚀.